5 vérités cachées derrière la guerre française contre Shein

5 vérités cachées derrière la guerre française contre Shein

L’offensive française: coup de théâtre ou vrai combat ?

Boum ! Le 6 novembre, la France lance une opération commando sur Shein. Dès l’aube, des douaniers bloquent plus de 200 000 colis. Deux ministres surveillent tout ça. Les médias en font tout un foin. On croirait une série Netflix. Mais derrière le show, il se passe quoi ? Le gouvernement cherche à montrer les muscles, juste avant d’imposer la fameuse taxe de 2 euros sur les colis venant de sites chinois.

Pourquoi maintenant ? Hasard du calendrier ? J’y crois moyen. Le parlement va justement débattre de la taxe dans quelques jours. Sacré timing…

Pourtant, ces opérations arrivent après des révélations chocs. On trouve sur Shein des produits interdits: armes blanches, objets pédopornographiques. Évidemment, tous les projecteurs s’allument. Il faut vite faire oublier les débats sur le pouvoir d’achat.

La réalité derrière la scène ? Elle laisse planer le doute. Et si tout cela servait juste à préparer le terrain, à justifier des mesures qui vont surtout coûter cher à ceux qui n’ont pas le choix ? Suspense…

Le vrai problème, il vient d’où ? (Spoiler: pas que de Chine)

Flashback: en France, il y a 40 ans, on fabriquait encore nos fringues ici. Puis les années 70 arrivent. Nos usines délocalisent à la chaîne, pour chercher la main-d’œuvre pas chère. Tout part en Chine, au Bangladesh, au Vietnam.

C’est pas arrivé tout seul, ce virage. En 1995, l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) pousse à enlever les protections. Plus de quotas, plus de barrières: à fond la mondialisation.

Résultat, la France passe de 432 000 salariés dans le textile en 1990… à peine 108 000 en 2025 > source INSEE. Le secteur du luxe résiste, les autres coulent. Et les consommateurs ? Eux, ils n’ont plus vraiment le choix sur l’origine de leurs vêtements.

Ce n’est pas l’avis de tout le monde. Certains politiques accusent les clients de “consommer mal”. Pourtant, comme l’écrit Frédéric Farah dans Fake State: notre État a-t-il encore le contrôle ?, ce sont surtout les choix économiques d’en haut qui ont construit cette dépendance. Culpabiliser les gens ? C’est juste leur faire porter une responsabilité qu’ils n’ont jamais vraiment eue.

Bref, avant de pointer du doigt les consommateurs, il faudrait d’abord regarder l’histoire. Parce que si on en est là, ce n’est pas juste à cause de ceux qui achètent des t-shirts pas chers sur Shein.

La revanche chinoise: Frankenstein échappe au labo

Un jour, les marques françaises pensaient contrôler le truc. Elles font tout fabriquer en Chine, gardent la main sur la distribution. Mais la Chine ne reste pas longtemps l’outsider. Vitesse grand V, elle modernise ses usines, pique au passage la tech occidentale, embauche des robots, et hop, devient le chef d’orchestre mondial.

Là, plot twist: Shein, Temu et compagnie arrêtent de livrer seulement Auchan ou Zara. Ils vendent eux-mêmes, direct depuis leurs plateformes, à des millions de Français. Moins d’intermédiaires, plus de marges. Et surtout… les t-shirts à 4 euros qui font trembler les anciens rois du textile.

Ce qui dérange vraiment ? La Chine applique maintenant à la lettre la promesse de la mondialisation: fabriquer vite, pas cher, et vendre partout. Elle fait mieux que les “créateurs” du système, et ça, difficile à avaler pour nos dirigeants.

Comme le précise Emmanuel Todd dans La Défaite de l’Occident: « L’Europe a pensé contrôler la délocalisation ; la logique s’est retournée contre nous. » Aujourd’hui, Shein triomphe là où tout le monde voulait juste survivre.

Le Jackpot de l’État et des grandes enseignes

On parle d’une taxe de 2 euros sur chaque colis chinois. Ça fait “punition” pour le consommateur, mais côté caisse, c’est bingo: plus d’1,6 milliard d’euros de collecte estimée chaque année.

On dit que ça protège le commerce local. Mais en vrai ? Les grandes enseignes respirent un petit peu. Les hypermarchés et supermarchés traditionnels voient ces plateformes tailler dans leur chiffre. Alors, taxer le e-commerce venu d’Asie, c’est surtout donner un coup de pouce aux vieux acteurs, à défaut de favoriser les petits.

Mais attention aux conflits d’intérêts. Le ministre du commerce, Serge Papin: ex-boss de Système U, passé direct en politique. On nage parfois entre public et privé, sans vraiment s’y retrouver.

Les grands gagnants ? L’État qui empoche la taxe, et les chaînes qui freinent la chute. Les perdants ? Les consommateurs et les petits commerçants qui voient revenir la “guerre des prix” sans jamais gagner.

Le consommateur, bouc émissaire de l’ère Shein

Depuis des années, on entend: “Acheter chez Shein ou Temu, c’est mal.” Chaque média ajoute une couche: pollution, exploitation, génocide… On culpabilise les gens, surtout les petits budgets. Pourtant, personne n’a vraiment choisi de tout importer. C’est le système qui a fait le tri, comme le rappelle Christophe Guilluy dans France périphérique: “On assigne les pauvres à des choix par défaut.”

Les politiques, eux, pensent avoir une solution: faire la morale. “Boycottez les prix cassés, consommez éthique !” Facile à dire quand on peut s’offrir le “blue-jean responsable” à 180 euros. Mais à force d’utiliser la honte comme arme, ça ne fait que masquer un système qui tourne en rond.

Les vrais perdants ? Ceux qu’on pointe du doigt à chaque nouvelle polémique, alors qu’ils essaient juste de jongler avec leurs fins de mois.

La boucle infernale de la dépendance

Là, pas besoin de suspense. La FranceChine pour ses vêtements, ses gadgets, ses prix… et même pour équilibrer ses comptes publics grâce aux nouvelles taxes.

Chaque renforcement de la réglementation, chaque nouveau prélèvement, met un peu plus de distance avec le “made in France”. On rêve de relocalisation, mais la vérité, comme le souligne Yann Rivoallan dans “À propos de la taxe sur les colis chinois”, “Tout cela ne profitera qu’aux gros, jamais aux petits.”

Alors, qui reste perdant ? Toujours le consommateur, toujours la petite boutique. Les politiques se gardent bien de toucher aux vraies racines du problème. Et la guerre contre Shein devient surtout un immense spectacle… dont personne ne sort vraiment vainqueur.

Pourquoi ton drapeau national est devenu interdit...

Pourquoi ton drapeau national devient interdit…

C’est dingue mais sortir son drapeau national en manif, ça déclenche tout de suite des regards en coin, voire pire. T’as envie de crier ton attachement à ton pays, mais d’un coup tu sens le froid: certains t’accusent de jouer l’extrémiste. Comment on en est arrivés là ? On va gratter ce mystère, parce qu’en vrai, il y a de quoi s’interroger.

T’es pas seul à l’avoir remarqué, loin de là. En France, et ailleurs aussi, même l’administration s’en mêle. Il y a eu des moments où exhiber le drapeau en manifestation était carrément verbalisable, comme avec les gilets jaunes.

Mais alors, qui décide ? Pourquoi ce symbole devient-il gênant ? On va te montrer que le sujet va beaucoup plus loin que tu ne le crois. Prêt à plonger dans ce délire ? Accroche-toi, c’est bien plus politique qu’il n’y paraît.

France: patriote ou “dangereux” ?

En France, difficile de brandir un drapeau français sans croiser des remarques ou des contrôles. L’étiquette colle vite: tu veux juste afficher tes couleurs, ils te cataloguent direct en radical, voire en fouteur de troubles. Pendant les manifs des gilets jaunes, certains se sont carrément fait verbaliser rien que pour avoir sorti un drapeau trop visible.

Entre les autorités qui évoquent “l’ordre public” et ceux qui t’accusent de nationalisme à la moindre touche de bleu-blanc-rouge, c’est vite la suspicion. Un juriste confie: « Dès que tu montres le drapeau, tu passes pour extrême, tout dépend du contexte et des médias autour. » > Rapports de Force

Pourtant, dans la rue ou sur les balcons, le drapeau national reste un simple signe d’identité, pas un crime. Mais le malaise s’installe dès que la foule grossit et que la tension monte… Résultat: tu veux juste célébrer ta fierté et on te colle une étiquette, parfois même une amende! Une logique qui ne vise pas que la France… mais le début d’un glissement européen.

Au Royaume-Uni et ailleurs: patriotisme ou étiquette d’extrême ?

Franchement, le phénomène ne s’arrête pas à la France. Au Royaume-Uni, lors de certaines manifestations, sortir l’Union Jack, c’est direct être catalogué « fasciste » ou « anti-migrant ». Un Premier ministre va même jusqu’à tempérer:
« Utiliser notre drapeau pour diviser le dévalorise. »

 


> Les anglais manifestent car des demandeurs d’asile obtiennent plus de droits que la population pendant que le gouvernement demande au peuple de se serrer la ceinture > en savoir plus ici

La scène se répète aussi en Espagne (tensions catalanes), en Allemagne (AfD, Pegida), ou en Pologne, où le drapeau sous-entend parfois des idées radicales. Personne n’a envie d’être mis dans la même case que les extrêmes, alors certains n’osent plus brandir leur symbole.

Ça démarre souvent par une poignée de slogans, puis on repère un drapeau, et il suffit d’une caméra pour créer le buzz… ou la polémique:
« Les symboles nationaux deviennent suspects dès que la foule s’en empare. »
> La Croix – sur mars 2019

Avant, sortir un drapeau, c’était la fierté (toujours le cas aux Etats-unis par exemple). Aujourd’hui, on dirait que le drapeau de l’extrême-droite à entendre les médias. Drôle d’époque, non ?

Pourquoi ça dérange tant, ce drapeau ?

On peut se demander: pourquoi les gouvernements ou les autorités guettent autant les couleurs nationales ? Y’a la peur du débordement, du mélange entre patriotisme et idées de droite dure, la crainte de l’amalgame. C’est aussi parce que les états craingnent une révolution, comme une peur d’une éventuelle réponse face à leur mauvaise gestion non avouée ?

Certains responsables expliquent franchement:
« On surveille le drapeau parce qu’il glisse souvent des revendications légitimes à des récupérations politiques. »
> JDD

Résultat: un symbole qui servait à rassembler, aujourd’hui, il sépare parfois plus qu’il ne lie… Cette mutation n’est pas anodine. Plus les institutions se méfient, plus les militants voient là une tentative de faire taire la base.

On avance à vue, surveillé pour une couleur qui, il n’y a pas si longtemps, voulait juste dire “on existe”…

Même les forces de l’ordre et la République affichent fièrement leurs propres drapeaux: preuve que le symbole reste officiel, mais que personne peut incarner sans la volonté de l’état…

L’Europe, le grand projet: vers la fin programmée des nations ?

Sous les radars, le drapeau européen s’impose doucement. Derrière les discours sur la paix et l’union, l’idée avance: « Le Monde entier n’est qu’une grande République, dont chaque Nation est une famille et chaque particulier un enfant. » Ce rêve d’unité dépasse largement le simple marché commun.

On retrouve ce message partout: le Traité de Rome ambitionne dès 1957 de bâtir « une union sans cesse plus étroite entre les peuples européens ». C’est subtil, mais c’est officiel. Plus de frontières mentales, plus qu’une seule grande famille: l’Europe pousse vers une identité qui gomme progressivement le poids de chaque nation.

La franc-maçonnerie aussi assume une influence: « Nous autres, Francs-maçons, nous ne pouvons que soutenir et œuvrer pour une Europe fraternelle, fidèle à sa mission de paix, d’unité et de progrès humain commun. »Science-Solidarité

Résultat: On encourage l’« esprit européen », la fête du drapeau UE, l’hymne à la joie dans les écoles. Les débats sur le pavoisement des bâtiments officiels font rage. Certains élus préviennent: « Vouloir imposer ces symboles efface petit à petit toutes nos différences locales. »

Au fond, c’est peut-être ça la grande bascule: on ne te dit pas d’abandonner ton drapeau… mais on préfère qu’il fonde doucement dans la grande bannière étoilée. Ambiance, non?

Complot organisé ou simple rêve d’unité ?

Du coup, certains y voient carrément un plan. Pas besoin d’inventer grand-chose: l’idéal d’union universelle nourrit depuis longtemps l’imaginaire maçonnique comme le projet européen. Les textes le disent sans détour: « la franc-maçonnerie a contribué à l’utopie planétaire du “mythe de la République universelle” » > Conti et Casano

Ce n’est pas qu’une rumeur: les traités récents le rappellent. Maastricht amorce une union politique, « marque une nouvelle étape dans le processus créant une union sans cesse plus étroite entre les peuples de l’Europe ».

Alors, simple recherche de paix… ou stratégie pour “anesthésier les identités nationales” ? Certains pensent que plus on diabolise le drapeau local, plus on facilite la bascule vers le drapeau UE. La vérité, c’est que ça énerve une partie de la société qui ne croit plus au hasard.

Résultat: méfiance, débats et rumeurs… et ce suspense qui dure sur le vrai projet derrière la question des symboles.

Citations et ouvrages: quand le symbole fait débat

Cette histoire de drapeau n’est pas juste une question “d’ambiance”. Plusieurs auteurs, politologues ou figures publiques s’en mêlent. L’ancien président Chirac le disait souvent :
« Ne composez jamais avec l’extrémisme, le racisme, l’antisémitisme ou le rejet de l’autre. »

Dans les cercles maçonniques, on ose le dire haut et fort. Un texte moderne affirme:
« La franc-maçonnerie européenne reste fidèle à l’idéal d’une Europe unie, loin des nationalismes et des guerres de frontières. »

Côté analystes politiques:
« Éloigner les peuples de leurs drapeaux, c’est aussi les éloigner d’une partie de leur histoire. Mais nier l’Europe, c’est risquer de ressusciter les vieux démons. »

Les médias le rappellent régulièrement: plus l’autorité pousse l’uniformité sur les symboles, plus le débat enfle sur l’équilibre à trouver entre fierté locale et rêve global.

Un pays qui n’a plus de fierté pour son drapeau oublie peu à peu ce qui faisait sa force et finit par perdre le sens même de son destin collectif.

Fierté, soupçon… le drapeau ne laisse jamais indifférent !

Finalement, ce drapeau qu’on agite ou qu’on cache raconte tout d’une époque. Le refouler ou le brandir, c’est raconter une peur, un idéal, un rejet, ou juste une appartenance paisible.

L’Europe avance, doucement mais sûrement, et avec elle les débats sur identité, mémoire, liberté de manifester sans jugement. Entre théories de l’effacement des nations et volonté de créer la fameuse “union plus étroite”, le suspense reste entier.

“Question de drapeau, question d’époque: et si tout ça n’était qu’une bataille pour rester soi, dans un monde qui change plus vite que nos symboles ?”

Apparté: Intégration, identité et la tentation de “diviser pour mieux régner”

Dans le fond, le drapeau national n’est pas qu’un chiffon de couleur. Il sert aussi de repère pour savoir « qui est d’ici » et « qui arrive ». Beaucoup de débats autour du drapeau tournent justement autour de la volonté d’intégrer les immigrés tout en maintenant une identité forte.

Les chercheurs notent que plus l’attachement national est fort, plus on adhère à l’assimilation stricte… et donc plus les tensions augmentent envers les nouveaux venus perçus comme “menace culturelle”. Au contraire, défendre un multiculturalisme assumé apaise souvent les esprits, mais fragilise parfois le sentiment d’unité.

Quand certains responsables politiques prônent le retrait du drapeau pour éviter tout rejet, d’autres y voient une manœuvre: “En brouillant les repères, on facilite aussi le contrôle… Diviser pour mieux régner, la recette est ancienne mais fonctionne encore.”. Cela alimente les rancœurs, radicalise les débats, et entretient ce climat où chacun s’interroge sur la place réelle de l’identité dans la société.

Bref, la question du drapeau, de l’intégration et du vivre-ensemble, c’est aussi celle de l’équilibre: rassembler sans exclure, préserver sans opposer, oser l’unité sans faire peur à la diversité.

 

Incendies d’églises le grand silence médiatique sur une vague d’attaques en France et en Europe Eglise incendiée à Saint Omer cmpr

Incendies d’églises: le grand silence médiatique sur une vague d’attaques en France et en Europe

Des chiffres alarmants: des églises en feu dans l’indifférence

Depuis la fin des années 2010, la France et plusieurs pays européens connaissent une série d’incendies d’églises sans précédent. Selon l’Observatoire du patrimoine religieux et plusieurs rapports officiels, on recense au moins un incident grave par semaine sur le patrimoine religieux catholique rien qu’en France : dégradations, profanations, feux volontaires. En Allemagne, en Espagne ou en Belgique, la tendance se répète. > France Info, Le Figaro, IntoleranceAgainstChristians.eu

L’un des symboles marquants reste l’incendie de Notre-Dame de Paris en 2019, dont le retentissement mondial n’a pas ouvert la voie à une couverture régulière pour les autres églises visées. La hausse, documentée depuis 2016, demeure largement sous-estimée par le grand public, faute de chiffres consolidés et actualisés. > France Info

Un silence médiatique qui interroge

Malgré la gravité des faits, la couverture médiatique reste marginale hors des épisodes spectaculaires. Plusieurs analystes évoquent l’autocensure : crainte de stigmatisation, peur d’alimenter les tensions ou de servir certains discours politiques. Selon le politologue Jean-Yves Camus : « Une information peut être minimisée si elle paraît servir un agenda polémique, même quand les faits sont indéniables » > Libération

D’autres invoquent la fatigue informationnelle : face à la multiplication des violences contre tous les lieux de culte, certains incidents bénéficient d’une visibilité moindre, notamment dans les grandes rédactions. > Le Figaro

Les victimes, elles, dénoncent le tabou qui entoure ces attaques. Des associations chrétiennes rappellent que l’omerta prive les communautés de soutien légitime et empêche le débat public sur la protection du patrimoine. De nombreuses bases d’archives indépendantes documentent pourtant rigoureusement ces faits, comme IntoleranceAgainstChristians.eu.

Vers un agenda caché? Entre instrumentalisation et récupération

Cette vague inquiète jusqu’au sommet de l’État. Un rapport parlementaire de 2024 évoque les possibles risques d’agenda idéologique autour de ces incendies: faits opportunistes ou volonté délibérée d’effacer une trace religieuse ? > Valeurs Actuelles

De nombreuses voix mettent toutefois en garde : cacher le phénomène entretient défiance et tensions. Ne pas traiter le sujet aggrave la crise de confiance dans les médias et les institutions, tout en laissant le patrimoine sans protection accrue.

Chiffres clés des incendies d’églises en France et en Europe

  • France: selon l’Observatoire du patrimoine religieux, 27 églises incendiées en 2023 et 12 en six mois en 2024 (Le Dauphiné).
  • Incendies volontaires: 50 tentatives ou incendies volontaires recensés au 1er semestre 2024, contre 38 en 2023 (Homme Nouveau).
  • Vandalisme et profanations: 700 à 900 actes par an (incendies, vols, détériorations) depuis 2018 (Sénat).
  • Europe: 106 attaques incendiaires enregistrées en 2022 dans 18 pays (Premier Christianity).

Exemples d’églises incendiées ou gravement dégradées en France ces dernières années

Exemples d’églises incendiées ou profanées ailleurs en Europe

  • Saint-Pierre (Liège, Belgique, 2020): plusieurs suspicions répertoriées, voir archives Belgique
  • Garrison Church (Garnisonskirche) (Potsdam, Allemagne, 2018): DW
  • Westminster Abbey (Londres, RU, 2021): Independent
  • San Benito (Valladolid, Espagne, 2019): incendie volontaire recensé, voir archives Espagne 2019
  • San Giorgio (Venise, Italie, 2020): incendie volontaire, source lapiazzaweb.it
  • Karlskirche (Vienne, Autriche): base intoleranceagainstchristians.eu (pas de cas étayé d’incendie criminel recensé, mais base de données exhaustive pour l’Autriche)
Non à l'Europe sous commandement américain ! – Le coup de gueule oublié de De Gaulle en 1953 min

« Non à l’Europe sous commandement américain ! » – Le coup de gueule oublié de De Gaulle en 1953

Le 25 février 1953, le général de Gaulle tient à Paris une conférence de presse au cours de laquelle il se prononce en faveur de la coopération entre les États européens dans le domaine de la défense, tout en s’opposant à la création de la Communauté européenne de défense (CED).

« Quelle atmosphère étrange, quel malaise indéfinissable, pèsent aujourd’hui sur notre pays dès qu’on évoque sa défense ! »

C’est par ces mots que le Général de Gaulle ouvre sa conférence de presse du 25 février 1953, dénonçant avec véhémence le projet d’armée européenne alors en discussion. Dans un contexte de profonde dépression nationale et d’affaiblissement de l’État français, le leader de la France Libre s’élève contre ce qu’il considère comme une abdication de la souveraineté nationale.

Une Europe qui n’existe pas

« Pour qu’il y ait l’armée européenne, c’est-à-dire l’armée de l’Europe, il faut d’abord que l’Europe existe, en tant qu’entité politique, économique, financière, administrative et, par-dessus tout, morale. »

De Gaulle déconstruit méthodiquement le projet d’armée européenne, soulignant qu’une véritable armée européenne supposerait l’existence préalable d’une Europe unie, dotée d’une identité politique et morale suffisamment forte pour inspirer le sacrifice de ses citoyens. Or, constate-t-il, cette Europe n’existe pas : « Pas un homme sérieux n’oserait répondre oui » à cette question.

Une subordination à la stratégie américaine

Le Général dénonce avec force ce qu’il perçoit comme une mise sous tutelle américaine :

« Cette armée dite ‘européenne’ que le traité prétend bâtir, il la remet pour l’emploi, organiquement, automatiquement, uniquement, au commandant en chef atlantique, c’est-à-dire, pour peu qu’on veuille bien ne pas jouer sur les mots, au commandant en chef américain en Europe.« 
 

Il met en garde contre les conséquences désastreuses pour la souveraineté française, soulignant que le commandant en chef atlantique disposerait de pouvoirs quasi discrétionnaires sur les contingents français, sans aucun contrôle du gouvernement national.

Un projet aux fondements mensongers

De Gaulle identifie quatre affirmations fausses qui, selon lui, sous-tendent le projet :

  1. La prétendue nature européenne de cette armée
  2. L’assurance d’un concours américain sans compromission de l’indépendance
  3. La capacité des institutions supranationales à assurer la défense commune
  4. La prétention d’empêcher le réarmement de l’Allemagne
« Il est très clair que ce traité combiné avec l’actuelle politique américaine, mène directement à l’hégémonie militaire et politique du Reich en Europe. »
 
 

Conséquences pour la France et l’Union Française

Le Général alerte sur les conséquences désastreuses qu’aurait ce traité pour l’Union Française et la position internationale de la France :

« Quel Africain, quel Asiatique, voudrait croire en effet que, dans l’état présent du monde, le sort de son propre pays doive être dorénavant associé à celui d’une France qui n’aurait même plus d’armée à elle, chez elle? »

Il prédit que la ratification du traité signifierait la fin de la politique étrangère indépendante de la France, réduite à n’être plus qu’un « instrument militairement et politiquement soumis à la discrétion des autres ».

Dans cette conférence de presse marquante, Charles de Gaulle expose avec clarté et force son opposition fondamentale au projet d’armée européenne, qu’il considère comme une menace existentielle pour la souveraineté française et l’identité nationale. Son analyse préfigure les positions qu’il défendra plus tard en tant que Président de la République, notamment lors de la crise de la chaise vide en 1965 et le retrait de la France du commandement intégré de l’OTAN en 1966.

Source

Le Plan AMGOT Une Domination Sous Couvert de Libération de Gaulle 1944 bayeux min

Le Plan AMGOT : Une Domination Sous Couvert de Libération ?

Une administration « temporaire », mais une mainmise durable ?

L’AMGOT (Allied Military Government of Occupied Territories) n’était pas qu’un simple projet administratif. Derrière l’objectif affiché de rétablir l’ordre dans les territoires libérés, se cachait une volonté stratégique claire des États-Unis et du Royaume-Uni : imposer une structure de contrôle total sur les pays d’Europe de l’Ouest, affaiblis par la guerre, et prévenir toute résurgence nationale hors de leur influence.

Une souveraineté suspendue

En France, l’AMGOT prévoyait de remplacer toutes les structures étatiques par une administration militaire dirigée depuis Londres et Washington. Les services publics, la monnaie, la justice, les douanes, l’enseignement, tout aurait été régi par des officiers alliés. Le peuple français aurait été, en pratique, administré comme un territoire occupé.

l’AMGOT prévoyait de remplacer toutes les structures étatiques Billet de 2 francs min

La monnaie comme levier de domination

Les Alliés avaient préparé l’impression massive des « Francs de la Libération », fabriqués à l’avance aux États-Unis sans concertation avec aucune autorité française. Cette monnaie devait être imposée au peuple, remplaçant les anciens francs, et donnant aux puissances anglo-saxonnes un contrôle immédiat sur l’économie du pays, tout en affaiblissant l’autorité du gouvernement français provisoire.

Un modèle déjà appliqué ailleurs

L’expérience AMGOT avait été testée avec succès en Italie dès 1943. Après la chute de Mussolini, les Alliés prirent le contrôle complet du pays par le biais d’une administration militaire, en écartant les forces politiques locales. L’intention était d’appliquer ce même modèle en France, puis dans les autres pays d’Europe libérés, pour y installer des régimes « amis » et dociles.

L’influence américaine déguisée

L’AMGOT n’était pas simplement une mesure d’urgence. C’était une véritable stratégie d’influence impériale. En privant les nations de leur autorité au nom de la reconstruction, les États-Unis espéraient modeler l’Europe selon leur vision politique, économique et culturelle, érigeant des institutions favorables à leurs intérêts, et limitant l’émergence de contre-pouvoirs souverains.

Le refus de De Gaulle

Le général Charles de Gaulle fut l’un des seuls dirigeants européens à refuser catégoriquement ce projet. Il comprit que l’AMGOT menaçait l’indépendance française autant qu’une invasion ennemie. Grâce à sa diplomatie et à son insistance, il parvint à empêcher l’implantation officielle de l’AMGOT en France, imposant la légitimité du Gouvernement Provisoire de la République Française (GPRF) dès la libération de Paris.

Conséquences géopolitiques

Bien que l’AMGOT ne fût jamais appliqué en France, son esprit resta vivace à travers d’autres programmes américains comme le Plan Marshall, qui poursuivit la reconstruction économique de l’Europe sous forte influence états-unienne. Cette domination « douce » marqua le début de la guerre froide d’influence et du partage des sphères entre puissances victorieuses.

L’AMGOT représente bien plus qu’une administration provisoire. C’était un outil politique et économique visant à rediriger l’avenir de l’Europe occidentale. Son rejet en France a permis la réaffirmation d’une souveraineté nationale, mais son esprit n’a jamais complètement disparu. Il pose une question toujours actuelle : la liberté peut-elle exister sous tutelle étrangère, même bienveillante en apparence ?

François Asselineau parle du 6 juin 1944…

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Sources:

« Histoire secrète : « A.M.G.O.T », ou quand les Américains ont tenté d’annexer la France » – Mediapart

« 6 juin 1944 : l’autre bataille de la France » – information.tv5monde.com

1940-1942 Comment les Anglo-Saxons ont profité de la défaite française pour s'emparer de son empire

1940-1942 : Comment les Anglo-Saxons ont profité de la défaite française pour s’emparer de son empire

Contre-histoire : Alors que la narration alliée présente systématiquement les interventions anglo-américaines en Afrique française comme des opérations « de libération », une analyse des faits révèle une stratégie plus cynique : affaiblir durablement la France pour prendre le contrôle de ses colonies stratégiques.

1. Mers-el-Kébir (1940) : Le premier coup de poignard

Contexte : Après l’armistice du 22 juin 1940, la Royal Navy lance l’Opération Catapult le 3 juillet 1940 pour neutraliser la flotte française, alors la 4ème plus puissante au monde. L’attaque principale vise Mers-el-Kébir (Algérie), où sont stationnés les navires les plus modernes.

Les faits incontestables :

  • 3 juillet 1940, 16h54 : Ouverture du feu par la Force H britannique (1 cuirassé, 2 croiseurs de bataille, 1 porte-avions) sans ultimatum clair
  • Bilan humain :
    • 1 297 marins français tués (dont 210 sur le cuirassé Bretagne, coulé en 20 secondes)
    • 350 blessés graves
  • Pertes matérielles :
    • 2 cuirassés hors de combat (Bretagne coulé, Provence échoué)
    • Le croiseur de bataille Dunkerque gravement endommagé

Le mensonge britannique : « Nous n’avions pas le choix »

La propagande alliée avance trois justifications, toutes contredites par les archives :

Prétexte Preuve du contraire Source
« La flotte allait tomber aux mains des Allemands » L’article 8 de l’armistice stipule : « La flotte sera désarmée sous contrôle allemand/italien SANS transfert de propriété » Archives du Quai d’Orsay, fonds 1940
« Les Français refusaient de rejoindre les Britanniques » L’amiral Gensoul avait ordre de saborder les navires en cas de tentative de capture (comme le fera Toulon en 1942) Témoignage du contre-amiral Lacroix (procès de Riom)
« C’était nécessaire pour la guerre contre Hitler » Churchill écrit à Roosevelt le 1er juillet : « Nous devons montrer à l’opinion américaine que nous n’avons pas peur d’attaquer nos anciens alliés » Correspondance Churchill-Roosevelt, vol.1

Témoignages accablants :

« L’amiral Somerville [commandant britannique] pleurait en donnant l’ordre de tirer. Il m’a dit : ‘C’est le jour le plus honteux de ma carrière. Nous avons tiré sur des hommes qui se battaient à nos côtés il y a deux semaines.' »

– Capitaine Holland, officier de liaison britannique à Mers-el-Kébir (rapport classifié déclassifié en 2000)

« Les obus de 380mm traversaient les superstructures du Dunkerque comme du papier. Les blessés brûlaient vifs dans le mazout. Les Britanniques ont tiré jusqu’à ce qu’il n’y ait plus un seul canon qui réponde. »

– Matelot Pierre Le Goff, survivant (témoignage recueilli par l’IHEDN en 1987)

 

Conséquences stratégiques :

  • Rupture définitive entre la France et la Grande-Bretagne (pétainistes ET gaullistes)
  • Propagande vichyste renforcée : « Les Anglais sont nos vrais ennemis »
  • Bénéfice nul : La flotte française restante se sabordera à Toulon en 1942 plutôt que de rejoindre les Alliés

Le véritable objectif selon les historiens :

  • Éliminer un rival naval : « L’Amirauté voulait régler son compte à la marine française, seule capable de contester sa domination en Méditerranée post-guerre » – Robert Paxton, « Vichy France » (1972)
  • Faire monter les enchères : « Mers-el-Kébir était un signal aux États-Unis : ‘Regardez comme nous sommes déterminés, même contre nos amis’. Cela précipita l’aide américaine. » – Jean-Baptiste Duroselle, « L’Abîme » (1982)

Postérité coloniale :

L’événement créa un traumatisme durable dans les colonies françaises :

« Quand nos tirailleurs algériens ont vu les Britanniques massacrer des marins français sous leurs yeux, beaucoup ont perdu toute confiance dans la ‘civilisation européenne’. Ce fut l’une des racines de la révolte de Sétif en 1945. »

– Benjamin Stora, « Histoire de la guerre d’Algérie » (1991)

 

 

2. Syrie-Liban 1941 : Le coup de force anglo-gaulliste contre le Mandat français

Contexte stratégique : Le 8 juin 1941, les forces britanniques et des FFL (Forces Françaises Libres) lancent l’opération Exporter contre l’armée française du Levant (30 000 hommes sous commandement vichyste). Officiellement pour contrer une prétendue « menace allemande », mais les archives révèlent d’autres motivations.

Chronologie révélatrice

  • Mai 1941 : Accord secret entre Churchill et de Gaulle sur le partage d’influence (PRO CAB 120/524)
  • 8 juin : Déclaration alliée promettant « l’indépendance » à la Syrie et au Liban
  • 21 juin : Prise de Damas après de violents combats franco-français
  • 14 juillet : Armistice de Saint-Jean-d’Acre (1 600 morts français)

Les véritables enjeux économiques

Ressource Contrôle avant 1941 Contrôle après 1941
Pipeline Kirkouk-Tripoli Compagnie Française des Pétroles (CFP) Iraq Petroleum Company (britannique)
Port de Beyrouth Régie française British Middle East Office
Banque de Syrie Siège à Paris Siège transféré à Londres

Source : « Le Pétrole et la Guerre » – Annie Lacroix-Riz (2019)

Témoignages clés

« Les instructions de Londres étaient claires : il fallait présenter cela comme une libération, mais en réalité détruire toute infrastructure administrative française pour rendre impossible un retour. »

– Général Catroux, commissaire gaulliste au Levant (Mémoires, 1952)

« Nous avons combattu pendant un mois contre d’autres Français sous uniforme britannique. Ironie suprême : nos prisonniers étaient envoyés en Palestine sous garde… allemande (légion SS française) ! »

– Capitaine Vichyste Pierre Rondot (rapport militaire, 1941)

Conséquences politiques

  • Novembre 1941 : De Gaulle promet l’indépendance (sans consulter Paris)
  • 1943 : Les Britanniques organisent des élections truquées contre les candidats pro-français
  • 1945 : Bombardement de Damas par les Français (en réponse aux provocations britanniques)
  • 1946 : Évacuation forcée des troupes françaises sous pression anglo-américaine

Preuves de la duplicité britannique

  • Télégramme Churchill à Wavell (mai 1941) :
    « L’objectif principal est d’éliminer définitivement l’influence française, pas seulement de chasser Vichy. »
    (Archives du Foreign Office FO 371/2734)
  • Rapport Spears (juillet 1941) :
    « Il faut utiliser les gaullistes comme couverture, mais ne jamais leur laisser le contrôle réel. »
    (Middle East War Diaries, vol.3)

Analyse historique

Trois écoles s’affrontent sur l’interprétation :

  1. Thèse officielle britannique : Opération nécessaire contre l’Axe (réfutée par l’absence de troupes allemandes sur place)
  2. Thèse gaulliste : Libération des territoires (contredite par les archives sur les manipulations électorales)
  3. Thèse révisionniste :
    « C’était une guerre coloniale classique, où Londres a su exploiter la fracture française pour prendre le contrôle du Levant. »
    – Henry Laurens, « La Question de Palestine » (1999)

Conséquences à long terme

1956 : Les Britanniques empêchent la France de reprendre pied au canal de Suez

1975 : La guerre civile libanaise trouve ses racines dans le démantèlement du système mandataire français

2011 : La Syrie moderne hérite des frontières artificielles tracées par le mandat français – aujourd’hui contestées

 

3. Opération Torch (1942) : Le grand hold-up nord-africain

8 novembre 1942 : 107 000 soldats alliés (dont 85% américains) débarquent en Algérie et au Maroc sous prétexte de « libérer l’Afrique du Nord du nazisme ». La réalité révèle une opération géostratégique soigneusement calculée.

Les trois mensonges officiels et leurs contradictions

1. « Combattre l’influence nazie »

En réalité :

  • Seulement 1 200 soldats allemands présents en Afrique du Nord française (contre 60 000 soldats français)
  • Roosevelt ordonne à Eisenhower : « Évitez tout affrontement avec les forces de Vichy, notre objectif est l’installation permanente » (Archives Eisenhower Library, Box 12)
  • L’amiral Darlan, chef des forces vichystes, est maintenu au pouvoir après le débarquement

 

2. « Libérer les populations »

En réalité :

  • Instauration d’un régime militaire américain (AMGOT) jusqu’en 1945
  • Rapport confidentiel du State Department : « Les populations musulmanes doivent être détournées de l’influence française vers notre sphère » (NARA RG 59)
  • Création des premières bases US permanentes à Port Lyautey et Oran

 

3. « Soutenir la Résistance »

En réalité :

  • Les 400 résistants d’Alger qui avaient neutralisé le XIXe Corps vichyste sont immédiatement désarmés
  • De Gaulle est tenu à l’écart de l’opération (Churchill : « Ce Français est trop attaché à son empire »)
  • Les Américains nomment le général Giraud, hostile à la Résistance intérieure

 

Le scandale Darlan : preuve du cynisme allié

13 novembre 1942 : Les Américains reconnaissent Darlan comme « Haut Commissaire en Afrique française » malgré :

  • Ses décrets antisémites de 1941 toujours en vigueur
  • Son rôle dans la collaboration avec l’Allemagne
  • Son ordre de faire tirer sur les troupes alliées à Oran (1 100 morts)

« Nous devons utiliser les éléments vichystes comme un ticket de tramway. On le prend pour le trajet, puis on le jette. »

– Général Clark, commandant US (cité dans « Calculated Risk », 1950)

Le paradoxe historique

Alors que les Alliés :

  • Ont collaboré avec Darlan et Giraud (vichystes)
  • Ont refusé de distinguer entre résistants et collaborateurs en 1942
  • Ont maintenu les lois vichystes jusqu’en 1943

Ils accusèrent ensuite « la France entière » de collaboration en 1945, justifiant ainsi leur mainmise sur l’empire colonial français.

Conséquences immédiates

  • 11 novembre 1942 : Hitler envahit la Zone Libre en réaction à Torch – les Alliés l’avaient prévu mais n’ont pas prévenu Vichy
  • 27 novembre 1942 : Sabordage de la flotte française à Toulon – directement causé par la peur d’un nouveau Mers-el-Kébir
  • Janvier 1943 : Conférence d’Anfa où Roosevelt promet l’indépendance au Maroc sans consulter la France

Témoignages clés

« Les Américains parlaient de liberté tout en installant leurs bases partout. Nos chefs étaient humiliés, obligés de servir le café aux officiers US dans leurs propres bureaux. »

– Jacques Soustelle, chef des services secrets gaullistes (mémoires)

« Torch n’était pas le début de la libération de la France, mais le début de la fin pour son empire colonial. »

– Charles-Robert Ageron, historien (1997)

 

L’héritage stratégique

L’Opération Torch a établi :

  • Les premières bases américaines permanentes en Afrique (utilisées jusqu’à aujourd’hui)
  • Le modèle des « interventions humanitaires » à motivations géostratégiques
  • Le début du déclin de l’influence française au Maghreb

Comme le note l’historien Annie Lacroix-Riz : « Washington a utilisé le prétexte nazi pour faire ce qu’il aurait fait de toute façon : remplacer Paris comme puissance dominante en Afrique du Nord. »

 

Une histoire occultée, un empire liquidé

Le grand paradoxe historique : Pendant que les manuels scolaires français et anglo-saxons continuent de présenter 1942-1945 comme une « libération », les archives révèlent une réalité bien différente – la liquidation méthodique de l’empire français sous couvert de lutte anti-nazie.

Une amnésie sélective révélatrice

  • Dans les programmes scolaires français :
    • Mers-el-Kébir est évoqué en 2 lignes maximum
    • L’Opération Torch présentée comme « le début de la libération » sans critique
    • Aucune mention des accords économiques anglo-américains sur le pétrole africain
  • Dans l’historiographie anglo-saxonne :
    • Les 3 000 Français tués par les Alliés en 1940-42 sont classés comme « pertes collatérales »
    • Le rôle de De Gaulle est systématiquement minimisé
    • Les indépendances africaines de 1956-62 sont détachées de leur contexte Torch

« L’enseignement de cette période repose sur un mensonge par omission : on accuse Vichy de collaboration tout en occultant que les Alliés ont eux-mêmes collaboré avec Vichy quand cela les arrangeait. »

– Henri Amouroux, historien (1993)

 

 

Le double jeu mémoriel

Comment expliquer cette occultation ?

  1. La nécessité du mythe résistancialiste après-guerre (une France unanimement résistante)
  2. Les intérêts géopolitiques persistants (les bases US en Afrique datent de Torch)
  3. L’inconfortable réalité coloniale : les indépendances furent plus imposées par Washington que voulues par Paris

Une blessure toujours ouverte

Ces événements expliquent en partie :

  • La méfiance persistante du Maghreb envers l’Occident (vu comme un bloc homogène)
  • Les tensions franco-américaines sur l’Afrique (de De Gaulle à Macron)
  • Le complexe d’abandon des pieds-noirs : trahis par Vichy en 1940, par De Gaulle en 1962

 

Épilogue : Quelle histoire enseigner ?

« Jusqu’à quand continuera-t-on à enseigner que les Alliés ont ‘sauvé’ la France, alors qu’ils ont méthodiquement détruit sa capacité à rester une puissance mondiale ? »

– Alain Decaux, de l’Académie française (2004)

 

La vérité historique exige :

  • De reconnaître que la lutte contre le nazisme a servi de prétexte à un redécoupage impérial
  • D’enseigner que la « Libération » commença par l’occupation anglo-saxonne de l’empire français
  • De comprendre que le déclin français post-1945 fut en partie orchestré par ses « alliés »

Ce silence des manuels scolaires n’est pas une omission – c’est le dernier vestige d’une guerre psychologique commencée en 1940 pour convaincre les Français qu’ils devaient leur survie aux Anglo-Saxons. La réalité, comme souvent en histoire, est bien plus complexe – et bien moins glorieuse.

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